dimanche, mars 25, 2007

mogador




Essaouira, ville blanche sur sa presqu'île rocheuse, surgissant des eaux comme un rêve de pierre sur lequel le temps n'aurait pas prise...
Ville cosmopolite, Essaouira, depuis sa fondation, ne ressemble à aucune autre cité du Royaume. Un étonnant mélange d'architectures, derrière de hautes murailles battues par les vagues lors des grandes marées, un océan qui comble surfeurs et plongeurs, des criques sauvages, un soleil généreux tempéré par une légère brise, un artisanat réputé dans tout le Maroc, une savoureuse cuisine régionale et un accueil d'une sincérité touchante :





Le Port d'Essaouira vit le jour au XVIIIème siècle, lorsque le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah décida de construire sur l'avancée rocheuse du Cap Mogador un abri servant de base navale, le Port de Mogador, qui fut aussi surnommé "Port de Tombouctou", lorsqu'il servait à relier l'Afrique Noire à l'Europe et à l'Amérique.

En quittant la skala du port, entrez sur la place Moulay Hassan, vaste esplanade accueillante assurant la liaison entre la ville ancienne et la ville nouvelle
A votre gauche, découvrez la kasbah, quartier fortifié qu'on appelle aussi " le quartier du Roi ". Construit pour loger tous ceux qui géraient et exploitaient le port, il était entouré de remparts, aux fondations ancrées dans le rocher, dont certains sont encore intacts.

Longez les remparts en empruntant la rue qui mène à la skala de la kasbah. Ce monument militaire de style Vauban, conçu en 1765 pour repousser les attaques maritimes, est constitué d'une plate-forme à deux niveaux.Il se compose d'une série de pièces, qui étaient destinées autrefois au stockage des munitions et des armes.Au pied de la skala se trouve une rue bordée d'ateliers de marqueteurs, dont les travaux sont de renommée internationale.
Au cœur de la kasbah, le Musée des Arts et Traditions Populaires ou Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah, est le miroir et la mémoire collective de la province d'Essaouira.Au rez-de-chaussée, entrez dans le monde des harmonie et des sons en découvrant les instruments de musique rituelle ou profane.Commencez par la musique liturgique des confréries : Assaoua, Hamadcha et Gnaoua, dont les groupes locaux ont acquis une renommée internationale. Découvrez ensuite les instruments que les musiciens des Haha berbérophones, au Sud d'Essaouira, utilisent pour accompagner l'amerg et l'ahouach ainsi que ceux dont les Chiadma arabophones, au nord d'Essaouira, se servent pour la musique de l'aita.Admirez enfin les instruments des orchestres citadins de la musique andalouse et du malhoun.Au premier étage, plusieurs collections de la production artisanale sont exposées : meubles et objets de thuya, bijoux en argent révélant le raffinement de la parure féminine et le savoir-faire des bijoutiers traditionnels, tapis, poteries.

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